Quand je s’rais grande

Aujourd’hui j’ai croisé le bibliobus de ma petite ville de banlieue parisienne. Et sur le coup, je me suis dit : « dans une prochaine vie je me verrais bien conducteur de bibliobus ». Ca n’est pas que je sois franchement versée sur la question « bouddhisme et réincarnation » mais je trouve assez séduisante l’idée de cycle perpétuel d’amélioration. De « même joueur, joue encore ».

Je vous explique. Dans la vie j’ai une grande angoisse, celle de passer à côté des choses, de louper une jolie photo parce que j’aurais regardé ailleurs au mauvais moment ou que j’aurais éternué. Et cette angoisse se décline à l’infini. Choisir est donc assez insupportable pour moi (surtout au moment du dessert^^), bon pas pour tout heureusement mais pour certaines décisions qui conditionnent pas mal de choses ensuite. Je déteste ce sentiment de me fermer une porte parce que j’en ouvre une autre. Je voudrais pouvoir tout faire, tout voir, tout apprendre.

Utopiste et illusoire comme envie me direz vous ? Certes je suis assez d’accord, mais apprendre et découvrir sont un moteur essentiels pour moi, vous comprenez donc ma frustration. D’ailleurs au lycée quand il a s’agit de choisir une filière j’étais bien embêtée j’aimais toutes les matières ! Rebelote quand il a s’agit de choisir un métier…

C’est là qu’est venu l’attrait pour la réincarnation. Imaginez. Vous pouvez démultiplier à l’infini vos expériences, vivre plein de choses différentes, voir tout un tas d’endroits, livre encore et encore, rencontrer sans cesse de nouvelles personnes. Bref le paradis !

Si je pouvais donc, j’aimerais bien pouvoir être fleuriste, instit, couturière, cuisinière, détective privé, archéologue, bergère, ballerine, architecte, photographe et conducteur de bibliobus.
Et ça ce n’est que la « short list », parce qu’imaginez au fil de mes découvertes dans cette vie tous les autres métiers qui vont me faire de l’œil. Je sais bien que maintenant on ne fait plus la même chose 40 ans durant (idée que je trouve tout à fait terrifiante de toute façon) mais j’espère avoir l’occasion d’explorer avec bonheur une ou deux autres professions que la mienne.

Et vous, vous faites quoi dans votre prochaine vie ?

7 réflexions sur “Quand je s’rais grande

  1. Bonne question en ce vendredi ensoleillé ! Oui, bonne question mais quelle réponse y apporter ? Dans une autre vie, je veux être….. à peu près la même chose que toi, photographe, architecte, bergère et surtout, surtout, ne pas rater les virages en épingle cheveux que nous imposent la vie. Pas toujours facile de prendre les bonne décisions. Je sais… mais s’il est une profession que me tenterait c’est celle d’écrivain et pouvoir en vivre, si possible, même modestement. Car écrire a toujours été le grand rêve de ma vie !
    Bises et bon weekend !

  2. je voulais être architecte depuis toute petite et je travaille dans la pub/com… j’ai tout raté. Sinon j’aurai adoré être joaillère, trouver des pierres à travers le monde et les travailler pour les rendre sublimes. Et dénoncer malheureusement l’esclavagisme qui permet de trouver de si belles pierres.

    1. Et bien moi après avoir longuement hésité je m’étais décidée à devenir chercheur, mais la vie en a décidé autrement, j’ai trouvé ma voie sur un chemin détournée et je conjugue deux passions la science et l’écriture dans mon métier actuel (j’ai beaucoup de chance :)). Merci de ton passage

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