Un week-end bien rempli

Bonjour à vous joyeux internautes !

Je ne sais pas pour vous mais pour moi ce week-end de premier tour a été riche. Je vous fais découvrir à travers quelques photos glanées ici et là nos pérégrinations et enthousiasmes des deux jours passés. Malgré les ondées brusques et les bourrasques renversantes qui ont donné à paris de air de Bretagne, le temps a été globalement sympathique ce qui nous a permis d’arpenter deux quartiers très sympathiques au gré de nos sorties : Montmarte et Cours st-Emilion.

Samedi, le point d’orgue était le concert de Chinese man pour lequel Chéribibi s’est démené la semaine dernière pour nous dénicher des places. Après avoir expédié les menues obligations du week-end(ravitaillement pour la semaine et formalités en tous genres), nous avions rendez-vous aux halles avec une amie autour d’un verre. Charmé par la déco, nous avons élu domicile au cochon à l’oreille (intéressant intitulé s’il en est), mal nous en a pris le choix de boisson y était squelettique et les habitués bruyants et indiscrets, dommage car de le cadre valait le coup d’œil.

Un mauvais kir plus tard (enfin difficile de parler de kir puisqu’il ne contenait que du sirop et un mauvais blanc), il était temps pour nous de nous envoler vers le Trianon pour le concert tant attendu. En chemin, coup de foudre entre Chéribibi et la bouillonnante Barbès où nous descendons. A peine quelques pas plus loin deuxième coup de foudre pour lui avec le lointain, presque distant, Sacré cœur que l’on aperçoit au gré des rues qui grimpent le long du boulevard de Rochechouart.

Dernière rencontre et pas des moindres, le Trianon lui-même. Refait à neuf en 2010, le coquin nous émerveille de ses fastes.

Escaliers, majestueux, hauts plafonds, lustres scintillants, parquets à la française, immenses fenêtres donnant sur le boulevard de Rochechouart mais pas le temps de trainer, Chinese man nous attend et la fosse nous appelle. L’ambiance est survoltée, la salle, danse, saute et ondule au gré des morceaux du collectif marseillais et des ses invités. Moi qui connaissais assez mal ces artistes avant le concert, je n’ai jamais rien vécu d’aussi intense. Nous en ressortons ravis et presque hébétés d’avoir tant ressenti sur les coups de 22h30 après avoir croisé un chat traversant, sur de lui, la salle de bal.

Pour un aperçu de Chinese Man c’est par ici : If you please, Get up.

Vidés mais incapables de rentrer, nous nous lançons à l’ascension de Montmartre et le coup de foudre ressentis en fin d’après-midi se confirme pour Chéribibi. Une heure d’exploration plus tard, l’appel du lit se fait enfin ressentir et nous regagnons nos pénates.

Dimanche, jour de vote, jour de brunch aussi. Nous avons des envies de parfums britanniques et prenons d’assaut le Frog cours St-Emilion pour un English breakfast débordant de réconfort (et fleurant bon le cholestérol s’accumulant dans nos artères, mais bon c’est pas tous les jours non plus ;)).

Repus, nous traversons les jardins de Bercy sous l’ondée pour gagner la cinémathèque et l’expo Tim Burton.

Après 45 minutes d’attentes épargnées par la pluie, nous plongeons dans les sombres et réjouissants méandres de l’esprit du cinéaste surdoué. Honnêtement nous ne nous attendions pas à une telle richesse en termes d’œuvres présentées (ouvres de jeunesse, multitude de peintures, sculptures et court métrages, costumes et accessoires extraits des films d’il a réalisés, …) et à une telle réussite niveau mise en scène de l’expo. Si d’aventures, vous hésitiez à y aller, courrez y, ça finit début mai. Ressortis hébétés (encore) sur les coups de 17h, nous avons de nouveau profité du calme et des massifs du parc de Bercy en retournant Cours St-Emilion pour un frozen yogurt bien mérité et quelques courses. Moi je vous le dit, des week-ends pareils j’en veux tous les jours !